Pourquoi SIOC ?
SIOC est un langage de programmation puissant, permettant d’agir sur toutes les fonctions internes de Flight Simulator et P3D, d’effectuer toutes les opérations simples, mais aussi d’incorporer dans un cockpit des fonctions logiques complexes, des temporisations, etc…
On pourra ainsi facilement créer des fonctions du genre « j’allume une alarme clignotante si la vitesse est inférieure à 130 Kts , si le train est rentré, et si les volets sont sortis ».
Tous les cockpits peuvent être entièrement commandés par SIOC, du Cessna à l’Airbus, sans aucun logiciel ou carte autre que IO Card, à la seule condition que l’avion utilisé soit un standard de Flight Simulator ou P3D, c’est à dire qu’il utilise les « variables » connues de l’interface FSUIPC, ce qui fut le cas de la grosse majorité des add-on , il y a quelques années. Aujourd’hui les add-on devenant de plus en plus sophistiqués, leurs concepteurs sont obligés d’avoir recours à des « variables » personnelles, que bien entendu, ils ne divulguent que partiellement, ce qui complique la vie des constructeurs de cockpits. Si on veut construire à partir de ces add-on, SIOC est toujours indispensable, mais entre lui et l’avion, on devra intercaler une étape supplémentaire, visant à extraire les variables inconnues de l’avion -qui resteront toujours inconnues, mais on travaillera sur une sorte de miroir- etensuite de copier ces variables miroirs (dites L:vars) dans des variables qui, elles, seront reconnues par SIOC. Un peu plus compliqué, mais tout à fait exploitable, nous le verrons dans un chapitre à venir.
Pour qui ?
Nico Kaan, un réalisateur de cockpit néerlandais très connu, a dit « même à des débutants, je recommande d’utiliser SIOC … » Il est vrai qu’il ajoute « il est bien sûr préférable d’avoir quelques notions en programmation informatique… » (Avsim, 14 mars 2006).
En fait, les notions de programmation ne sont pas vraiment indispensables, ce qui compte avant tout, la seule chose qui soit vraiment indispensable est d’avoir un esprit logique. Quand on sait exactement ce qu’on veut obtenir, ce qui suppose de bien connaître l’avion qu’on modélise, on peut facilement décrire une fonction, définir tout ce qu’il faut pour agir, et dès lors transposer ce cahier des charges en SIOC est assez simple.
Que les nuls en programmation se rassurent, l’objectif de ce tutoriel est de leur apporter l’essentiel de ce qu’il faut savoir pour faire fonctionner un cockpit.
Les nuls peuvent aussi examiner les fichiers de programmation SIOC (les .ssi) d’autres utilisateurs, les comparer, essayer, c’est sans aucun risque et très instructif.