le pédestal


Les principales dimensions de la console centrale sont les suivantes:

La construction des manettes de gaz et autres sera détaillée au chapitre « gaz-volets-trims ».

La photo ci-contre montre l’assemblage initial des principales pièces.

Dans le caisson B est enfilé le bloc des manettes C. Il entre de 30 mm dans B et mesure 200 mm de large hors tout.
La roue de trim, dans mon cas, fait 190 mm de diamètre.
La hauteur totale du bloc B + C fait environ 600 mm pour arriver au milieu de la planche de bord des interrupteurs. Cette hauteur doit être ajustée pour que les voyants d’attention et d’avis (5 rangées verticales) puissent se loger facilement.
Le haut des secteurs circulaires est à 500 mm du sol, les manettes de gaz en position verticale sont à 635 mm du sol.
A et B sont tenus ensemble par des goujons de 5 x 40 et écrous. En principe le bloc C, enfilé légèrement à force dans B, n’a pas besoin d’autre fixation, il est bon qu’il soit facilement démontable.
Les blocs A et B enfin, sont vissés sur le plancher recouvert de moquette.

L’ensemble Pedestal avant et arrière terminés. En attendant que les radios fonctionnent sur le tableau de bord, le Pedestal arrière avait été équipé de modules GoFlight.

les panneaux de la console centrale

L’ensemble « vol automatique » regroupe en fait non seulement le pilote automatique lui-même, mais aussi, dans mon cockpit, l’EFIS commandant les affichages sur l’EHSI, les sélections de cap, altitude, vitesse verticale et course et quelques autres bricoles.
L’ensemble est regroupé sur 4 platines de dimensions 53 x 120 mm situées sur le Pedestal, ou sur une seule platine regroupant les quatre.
On a le choix: soit faire des platines de Pedestal rétro-éclairées, soit les éclairer par l’extérieur. L’option rétro-éclairage est de loin la meilleure, cette zone du cockpit manquant toujours d’éclairage.


principe de construction de toutes les platines et petits tableaux non rétro-éclairés

Si, toutefois, vous préférez faire des platines non rétro-éclairées, comme sur la plupart des B 200, voici la méthode:
1° Dessiner les faces avant avec Photoshop ou équivalent , dans une image un peu plus grande que ce qui sera nécessaire, pour le P.A. environ 70 x 130 mm. Deux images seront utiles, une à fond blanc avec inscriptions en noir, et l’image définitive, d’un gris ardoise très foncé avec inscriptions en blanc. La nature du gris dépend de l’imprimante et du type de papier, des essais seront nécessaires.
Dessiner d’abord l’image en gris foncé, puis l’inverser en négatif, pour obtenir des inscriptions noires sur fond blanc.
2°Imprimer cette image sur un film adhésif Decadry OLW 4841 ou équivalent.
3°La coller au centre d’un morceau de plexi de 3 à 4 mm d’épaisseur, de dimensions largement supérieures à la plaque finale, au moins 100 x 160 mm. Il y a donc une marge d’environ 20 mm de chaque côté. Si le plexi a une pellicule de protection, coller notre image sur cette pellicule.

4° Découper la plaque de plexi à ses dimensions définitives. Cela se fait très bien en donnant 4 ou 5 coups de cutter, puis on casse la plaque sur le bord d’une table comme on le ferait pour du verre entaillé par un diamant. La raison d’être de la marge de 20 mm minimum est de permettre une prise suffisante, on ne pourrait pas casser ainsi une bande de 5 ou 10 mm. En général la coupe est suffisamment nette pour se dispenser de tout ponçage de finition.
Il est bon de peindre à ce stade toutes les tranches du plexi en noir.

Etape 4: entailler le plexi et, sur le bord d’une table, crac.

5° La première image négative ne sert que pour le perçage de la plaque de plexi. Les trous rectangulaires sont d’abord découpés à la scie Abrafile, puis ajustés à la lime avec le maximum de précision sur le trait noir de contour. Le perçage des trous ronds est facile, du fait qu’il n’y a pas de parallaxe dû à l’épaisseur du plexi, on perce directement sur l’image. Percer également les trous de 2 mm destinés à la fixation de la platine sur le Pedestal (ces trous seront agrandis ensuite).

Etape 5: découpage des trous à la scie Abrafile

6° Quand tout est percé, on peut présenter les circuits imprimés munis de leurs boutons poussoirs et vérifier qu’ils entrent bien dans les découpes rectangulaires, sans frottement. Les circuits imprimés supports des boutons poussoirs peuvent être tenus par des vis de 3 mm à tête fraisée, fixées sur le plexi. La tête fraisée sera ensuite recouverte par l’image définitive grise de la face avant.

7° Décoller l’image de perçage, avec la pellicule de protection. Nettoyer à l’alcool.

Etape 7: décoller l’image de perçage

8° Imprimer l’image définitive, sur du papier photo mat. L’enduire d’une fine couche d’Araldite sur tout son verso, et présenter sur la plaque de plexi. Il s’agit d’aligner parfaitement les dessins des trous avec les trous pratiqués dans la plaque. C’est assez facile quand on se sert des trous de 2 mm pour les vis de fixation, par transparence devant une lampe on peut ajuster les croix de repère exactement au centre des trous de 2, qui sont assez petits pour ne pas faire d’à-peu-près. Quand tout est bien ajusté, retourner la plaque sur la photo de la face avant et mettre des poids. Laisser sécher parfaitement.

Etape 8: avant de coller la face avant imprimée, installer les vis de fixation des circuits imprimés…

9° Après séchage, découper au cutter l’excédent de la photo, puis avec une lame fine et neuve, découper les trous rectangulaires. Si on doit enlever des traces de papier à la lime, ne donner des coups de lime que de l’extérieur vers l’intérieur, jamais dans le sens plexi-photo. Enfin, en s’aidant des trous déjà pratiqués dans le plexi, percer les trous ronds par le côté plexi, en appuyant fortement la photo sur une pièce de bois, pour éviter toute déchirure. Les trous de fixation de 2 seront bien entendu repercés à 3,1 ou 3,2 pour une vis de 3. Il n’y a plus qu’à monter les composants.
 A l’usage, il s’avère que la face avant en papier photo résiste bien, il n’y a aucune raison de la griffer, en principe on ne touche que les boutons. En cas de doute, un petit passage de vernis polyuréthane mat en bombe rassurera.

Etape 9: vérifier que tous les poussoirs entrent sans frotter

les poussoirs Digitast sont montés sur des plaquettes d’essai

Ce principe s’applique aux plaques du Pedestal, à la face supérieure fendue et bombée des commandes de gaz (sur du plexi de 2 mm) , aux sous-tableaux interrupteurs sous le tableau principal. Toutes ces plaques entrent dans une feuille de 21 x 29,7.


des panneaux pro

Inutile de chercher bien loin, la société française Home Cockpits a tout ce qu’il faut comme panneaux de Beech 200.


la platine « pilote automatique »

Actuellement, mon Beech 200 a un pilote automatique sur le haut du tableau de bord, comme ceux qui sont équipés de l’avionique ProLine 21

Mon bloc P.A. étant moins profond que l’original, il est éclairé par les lampes du Glareshield, et n’a pas besoin de rétro- éclairage.
Ci-contre la disposition générale. Ce P.A. est prévu pour un FMC

Cotes
Cablage

le code SIOC

En règle générale, chaque fonction du pilote automatique fait appel à:
– la variable de sélection de la valeur ,exemple pour le cap

 Var 0009, name HDG_SEL, Link FSUIPC_INOUT, Offset $07CC, Length 2 // Sélection de Cap

 – la variable de commande de la fonction

 Var 0011, name AP_HDG, Link FSUIPC_INOUT, Offset $07C8, Length 4, Value 0 // Commande PA mode HDG
{
&AP_HDG_LED = &AP_HDG
}

Value 0 permet d’afficher le cap 0 au démarrage. Le poussoir est muni d’une LED de confirmation.
-un poussoir commandant le mode HDG:

 Var 0404, name AP_HDG_SW, Link IOCARD_SW, Input 47, Type P // Poussoir PA mode HDG
{
IF &AP_HDG_SW = 1
{
IF &AP_HDG <> 1
{
&AP_HDG = 1
}
}
ELSE
{
&AP_HDG = 0
&PLAY_SOUND = 1
&PLAY_SOUND = 0
}
}

L’appel à PLAY SOUND n’est pas du tout obligatoire, il permet de diffuser un court signal d’alerte lorsque le mode HDG est désactivé. Utile pour confirmation de l’action du pilote, utile aussi pour le réveiller en cas de déconnection accidentelle.
– Un encodeur Gray (Type 2):

 Var 0501, name AP_HDG_ROT, Link IOCARD_ENCODER, Input 56, Aceleration 2, Type 2 // Encod sélection HDG
{
&HEADING = ROTATE 0 ,359 ,&AP_HDG_ROT
&HDG_SEL = &HEADING * 182.04444
}

La fonction ROTATE peut être remplacée par la fonction LIMIT. L’encodeur commandera ici des valeurs comprises entre 0 et 359°.
La formule *182.04444 est donnée par Peter Dowson .
– éventuellement un afficheur digital pour afficher la valeur demandée :

 Var 0604, name HDG_DIS, Link IOCARD_DISPLAY, Digit 61, Numbers 3 // Affichage HDG

Sur le Beech 200 les valeurs demandées sont affichées sur les gauges, un affichage digital n’est donc pas nécessaire a priori. D’autres avions ont souvent la valeur demandée affichée sur le pilote automatique (MCP), à proximité de l’encodeur de commande.
-une variable interne de calcul:

 Var 0931, name HEADING, Value 0 // pour calcul valeur HDG
{
&HDG_SEL = &HEADING
&HDG_DIS = &HDG_SEL
}

 – la LED de contrôle:

 Var 0704, name AP_HDG_LED, Link IOCARD_OUT, Output 20 // Voyant PA mode HDG


un cas particulier: un seul afficheur pour ALT et V/S

De nombreux avions sont équipés du KAS 297B affichant soit l’altitude demandée, soit la vitesse verticale souhaitée. Cet appareil est complexe, comme en témoigne l’extrait de sa documentation ci-dessus, et fait souvent double emploi avec les indications des gauges ou avec les commandes du P.A. Il est cependant intéressant d’en équiper la partie centrale du tableau de bord, un peu vide.
J’ai fortement simplifié le code SIOC, en mettant à profit une particularité de ce langage: avec SIOC, c’est toujours le dernier qui a parlé qui a raison…
Que se passe t’il si on demande à un même afficheur à 5 digits d’afficher simultanément la valeur de deux variables différentes ?
Au démarrage de SIOC, le programme ne sait pas quelle variable afficher: il n’affiche rien. C’est ce que l’on souhaite quand on met en marche l’avion. Pas besoin de subroutine prenant en compte l’état des variables de batterie et avionique.
Mais si on bouge ne serait-ce que d’un cran l’encodeur d’altitude, par exemple, la variable ALT_SEL qui était en sommeil, en attente d’un « évènement », change de valeur et immédiatement ALT s’affiche, avec ses limites choisies, par exemple de 0 à 35000 pieds.
Si maintenant on touche à l’encodeur de VS, c’est lui qui a parlé le dernier, et c’est VS qui s’affiche à la place de ALT, avec ses limites de -2500 à +2500 pieds. On a réalisé une commutation entre ALT et VS sans aucun interrupteur.
Le problème, en apparence, est que l’altitude s’affiche sur 5 digits et la VS sur 4 seulement… Oui et non, car la variable de VS a, de naissance, la possibilité de passer en valeurs négatives, c’est à dire qu’elle possède en quelque sorte un signe – incorporé, qui ne demande qu’à s’afficher tout seul. Et c’est le cas si on affiche VS sur 5 digits, le signe – occupe le digit le plus à gauche, le 4ème pour afficher -900, le 5ème pour afficher -2400. On a réalisé un affichage du signe – sans mobiliser une sortie Output de la Master, sans fonction TESTBIT, sans couper de pistes sur le circuit imprimé de l’afficheur, et sans câblage supplémentaire.
En fait, lorsqu’on doit afficher 2500 pieds en montée, les digits affichent 02500, et 2500 pieds en descente s’affiche -2500. Je me suis demandé longtemps comment on pourrait faire en sorte que ce zéro disparaisse pour les valeurs positives. Cela peut se faire avec SIOC, mais c’est bien compliqué. Ma femme a trouvé une solution « tu n’as qu’à faire comme dans Photoshop, tu mets un masque … » Mais bien sûr, si on masque tous les segments qui s’allument pour écrire un 0, mais qu’on laisse visible la barre du milieu, en positif on ne voit rien du 0, et en négatif on voit le signe -. Le masque en question peut être de la peinture bien opaque, ou un petit bout de papier découpé au milieu, collé sur l’afficheur par deux points de colle. Le papier peut être peint en noir en dessous et en gris afficheur dessus. Autre solution pour que cela soit à la fois gris et opaque, le papier d’aluminium. Pas d’inquiétude pour l’esthétique, les afficheurs sont dans l’obscurité dans le cockpit, et de plus sous un plexi jaune, on ne voit rien du masque. Le même procédé peut aussi servir pour les 1 fixes des fréquences et pour les points décimaux.
Je pensais qu’il pouvait y avoir confusion entre les valeurs affichées: est-ce ALT ou VS ? En pratique, on a vite compris que si on voit -900 ou 500 à l’afficheur, il ne peut pas s’agir de l’altitude… Si on voit 4000, il ne peut s’agir de la VS… La seule plage de confusion est entre 0 et 2500, mais il faudrait que le pilote soit sérieusement chikungounié pour imaginer qu’il a demandé 2500 pieds au P.A., et non 25 000… Il n’est donc pas nécessaire de mettre des LEDs signalant quelle fonction est affichée.
Le code SIOC pour cette fonction est de ce fait très simplifié, pour plus de compréhension, j’ai regroupé ici les variables et dédoublé certaines d’entre elles pour plus de clarté:

Var 2520, Link FSUIPC_IN, Offset $07D4, Length 4 // IN Autopilot Alt
{
L0 = V2520 / 19975.433 // Transformation en Feet
}
Var 2522, name ALT_READING, Link FSUIPC_IN, Offset $3324, Length 4 // IN Lect_Alti
{
L0 = &ALT_READING / 10
}
Var 2523, name ALT_SEL, Link FSUIPC_INOUT, Offset $07D4, Length 4 // Sélection PA_ALT
Var 2524, name VS, Link FSUIPC_INOUT, Offset $07F2, Length 2 // I/O PA_V/S
Var 2527, name VS_SEL_ROT, Link IOCARD_ENCODER, Input 142, Aceleration 4, Type 2 // Cmd VS
{
L0 = &VS_SEL_ROT * 100 // °100 au lieu ° 1 car 4 digits , pas 2
&VS_DIS_CALC = &VS_DIS_CALC + L0
}
Var 2528, name ALT_SEL_ROT, Link IOCARD_ENCODER, Input 140, Aceleration 4, Type 2 // Encod sélection ALT
{
L0 = &ALT_SEL_ROT * 100 // °100 au lieu ° 1 car 5digits , pas 3
&ALT_DISP_CALC = &ALT_DISP_CALC + L0
}
Var 2530, name ALT_SEL_DIS, Link IOCARD_DISPLAY, Digit 27, Numbers 5 // Affi_ALT
Var 2532, name VS_SEL_DIS, Link IOCARD_DISPLAY, Digit 27, Numbers 5 // Affi_V/S sur 5 digits
Var 2550, name ALT_DISP_CALC, Link SUBRUTINE // Calcul pour affichage ALT
{
IF &ALT_DISP_CALC > 35000
{
&ALT_DISP_CALC = 35000
}
IF &ALT_DISP_CALC < 0
{
&ALT_DISP_CALC = 0
}
&ALT_SEL_DIS = &ALT_DISP_CALC // D_ALT
L0 = &ALT_DISP_CALC * 1997537
&ALT_SEL = L0 / 100 // L0 / 100 au lieu L0 car 5 digits
}
Var 2551, name VS_DIS_CALC, Link SUBRUTINE // Calcul affichage VS
{
IF &VS_DIS_CALC > 2500
{
&VS_DIS_CALC = 2500
}
IF &VS_DIS_CALC < -2500
{
&VS_DIS_CALC = -2500
}
&VS_SEL_DIS = &VS_DIS_CALC // D_V/S
L0 = &VS_DIS_CALC * 1 // ° 1 au lieu ° 100 car 4 digits
&VS = L0
}

Il faut bien sûr prévoir le poussoir pour le MODE ALT, et sa LED incorporée. Ce code pourrait d’ailleurs être encore simplifié.
Les boutons poussoirs de l’EFIS commandent soit des équivalents clavier directs (RealityXP), soit la génération d’équivalents clavier pour le petit logiciel Key2Mouse (ISG par exemple, qui n’a pas d’équivalents clavier pour le moment). Ce dernier cas, dans mon code fait appel aux Joysticks fictifs de FSUIPC (variables 1400 chez moi).


la platine « sélections »

Le PA du Beech 200 ne comporte pas d’afficheurs digitaux pour afficher la sélection de cap, altitude et vitesse verticale. Ces données sont affichées directement sur les instruments en général par des pinnules mobiles.
La platine « Sélections » sera donc très simple: la plaque sera percée de 3 trous pour les encodeurs, le texte est réduit à peu de choses.
Les encodeurs seront bien entendu des CTS 288 de type Gray, qu’on peut brancher directement sur la carte Master.


la platine « power »

Tout aussi simple, elle comporte tout d’abord un gros interrupteur avec positions verrouillées qui met en marche ou arrête le pilote automatique. En position OFF cet interrupteur allume le voyant rouge AP DISC sur les alarmes. En position ON, une LED s’allume au dessus de l’interrupteur, LED qui est commandée par FS lui-même (sortie Output de la carte Master).
Vient ensuite un interrupteur plus petit pour le directeur de vol ou F/D , un autre interrupteur pour l’amortisseur de lacet Yaw Damper, un bouton pour le choix GPS/NAV , et un bouton poussoir de Test. A quoi s’ajoute un encodeur rotatif CTS 288 pour le réglage de la Course (OBS 1).


le bouton de test

L’objet de ce bouton, facultatif, est de tester en les allumant tous les voyants de contrôle du PA, inclus dans les poussoirs Digitast, HDG, ALT, APPR, etc… Il ne s’agit pas de mettre en marche simultanément toutes ses fonctions, mais de vérifier le bon fonctionnement des LEDs témoins. L’allumage simultané de tous ces voyants peut bien entendu être confié au programme SIOC.


la loi d’Ohm: u=ri ou r=u/i

Une diode LED verte standard est parcourue par un courant d’environ 10 mA ou 0,010 Ampère. La chute de tension mesurée à ses bornes est d’environ 2,4 volts. Pour une LED seule, la valeur de la résistance à insérer est égale à la valeur de la tension d’alimentation (5volts dans notre cas) moins la chute de tension de 2,4 volts, soit 2,6 volts le tout divisé par le courant qui la traverse: 0,010 Ampère.
2,6 divisé par 0,010, cela donne 260 ohms, on mettra une résistance de 270 ohms.
Si au lieu d’une LED il y en a 10 en parallèle, la chute de tension sera toujours la même, 2,4 volts, mais le courant qui devra traverser le tout sera évidemment 10 fois plus important. Donc 2,6 divisé par 0,10, cela donne 26 ohms. On mettra une résistance de 27 ohms. Il faudrait également tenir compte de la puissance admissible de la résistance (P=U.I) pour 10 diodes on est à la limite du 1/4 de watt supportable par une résistance toute seule, on mettra soit deux résistances 1/4 watt de 56 ohms en parallèle, soit une seule résistance de 27 ohms mais de 1/2 watt, selon ce que l’on a dans les fonds de tiroirs. Et si vous voulez éviter tout calcul, vous pouvez toujours aller sur le site http://metku.net/index.html?sect=view&n=1&path=mods/ledcalc/index_eng


la pressurisation

Le cadran du contrôleur de pressurisation

Le système de pressurisation, associé au chauffage/air conditionné de la cabine est très complexe sur le Beech 200, c’est un avion qui est capable de voler à 30 000 pieds.
Dans le cas du Beech d’Aeroworx, le fonctionnement de la pressurisation est décrit comme « entièrement automatique », c’est dire qu’on n’a pas beaucoup de possibilité d’action.
Les éléments importants, même s’ils n’ont pas d’action directe, sont le contrôleur de pressurisation cabine et l’interrupteur « Cabin Press Dump ».
On peut reproduire le contrôleur de pressurisation, situé à l’arrière du Pedestal: il s’agira d’un cadran circulaire dont la rotation est commandée par le bouton Cabin Alt. Avec ce bouton on sélectionne une altitude cabine (couronne extérieure du grand cadran) L’altitude de l’avion correspondant à l’altitude cabine est indiquée sur la couronne intérieure (graduations fausses sur la photo ci-contre, ce sera corrigé).
En utilisation normale, au départ de l’avion on affiche sur l’échelle intérieure du cadran (Aircraft Altitude) la valeur de l’altitude de croisière prévue + 1000 pieds. Le bouton « Rate » situé à gauche permet de doser la variation de pression au fur et à mesure que l’avion monte, il devrait être réglé entre 9 heures et 11 heures.
Ensuite, lorsque la descente commence, on affiche sur le cadran extérieur (Cabin Alt) l’altitude du terrain de destination + 500 pieds.
L’interrupteur Dump permet une dépressurisation de la cabine (au sol).
Tout cela peut être présent dans un cockpit, car cela correspond à des actions importantes prévues dans les check-lists, mais n’a pas d’action particulière. Le variomètre cabine et l’altimètre cabine, situés sur l’avant du Pedestal à côté du cadran de position des volets sont de simples dessins Photoshop, imprimés sur du papier couché 160 grammes et éclairés par derrière comme les autres instruments « actifs » du tableau de bord. Un jour peut être cela fonctionnera…


la climatisation

Dans un cockpit plus ou moins fermé, un système de ventilation est utile.
Dans mon cas il s’agit de deux ventilateurs pour ordinateurs, prévus pour fonctionner en 12 volts continu, qui soufflent de l’air jusqu’aux buses de ventilation du pilote et du copilote (pièces d’avion réel) situées sur le plafond. La commande de ces ventilateurs est sur les panneaux inférieurs: il s’agit de la tirette « Pilot Air » et « Copilot Air ». En fait, si on alimente ces ventilateurs en 12 volts comme prévu, ils soufflent beaucoup trop et sont bruyants. J’ai descendu leur tension d’alimentation jusqu’à … 5 volts et dans ces conditions ils soufflent gentiment et sont silencieux.
L’adaptation de ces informations à un Beech Duke est très simple, la plupart des éléments sont identiques.