présentation


le DA62 de Diamond Aircraft

Document Diamond Aircraft

Les photos ci-dessus donnent un bon aperçu de l’allure de cet avion.
Pour un avion à moteurs à pistons, le DA62 est rapide :  environ  160 à 180 Kts , plafond 20 000 ft, distance franchissable 1200 à 1300 Nm (2300 km) 
La gestion des moteurs, le pas des hélices etc… est automatique et assuré par  ECU.


galerie de photos et détails

L’examen attentif de photos disponibles sur Internet révèle beaucoup de détails qui seront utiles pour la réalisation d’un cockpit. Par exemple, la position relative des pilotes par rapport au tableau de bord.
Sur  cette photo, on voit que le haut du tableau de bord arrive au niveau du milieu du visage du pilote, ce sera un point de repère.

Note valable pour toutes les photos: elles sont nombreuses, mais petites. Si vous voulez mieux les examiner, faites un clic droit dessus et choisissez « Afficher l’image »

Le tableau de bord, bien entendu primordial pour nous : les G1000 occupent toute la hauteur du tableau. Il semble que le bloc des 4 interrupteurs Lights fasse partie du tableau de bord, la casquette vient se poser par dessus.

Un interrupteur rare, tout à gauche, marqué « Left Hand Pedal Adjustment »: la position des palonniers est à commande électrique… On voit aussi sur cette photo originale  que la partie gauche du tableau de bord n’est pas alignée avec le bloc des interrupteurs, on peut se demander pourquoi. Sous le tableau de bord on voit un grand panneau comportant les mentions obligatoires dans un avion, réglementaire, mais illisible à cet endroit :

La partie centrale gauche, face au pilote. Le  Elect. Master est protégé par des arceaux.

Le centre haut du tableau de bord. La partie sous la casquette est décalée par rapport au tableau de bord, elle abrite l’éclairage d’ambiance. Les deux atténuateurs (Dimmers): « Instrument Lights » pour le rétro-éclairage des instruments du tableau, et « Flood Light » pour l’éclairage extérieur par la rampe du haut.

Il y a souvent une tablette à gauche du tableau:

La partie gauche de la console centrale, avec la commande de secours du train :

Les manettes au ralenti sont au niveau  du manche.Notez la forme complexe de la console, la partie avant (Rudder trim) est très verticale, le secteur de la roue de trim et nettement plus bas à l’arrière qu’à l’avant :

Sur le F-HLRC, qui a servi de référence pour la construction de ce cockpit, la forme de la roue de trim de profondeur est très caractéristique, sur d’autres DA62 elle semble plus enfoncée :

Palonnier sur glissière, freins au dessus du palonnier (photo Aerobask)

La tête de manche :

Les manettes comprennent parfois un poussoir « Go Around »:

L’oxygène, c’est une option, tous les DA62 n’en sont pas équipés:

Mauvaise photo, mais c’est la seule d’un tableau de bord de nuit : tous les panneaux sont rétro-éclairés en blanc, fusibles compris. Le MD302 (instruments de secours) est rétro-éclairé comme les panneaux, chaque bouton a sa Led. L’éclairage « flood » de l’extérieur du tableau de bord et de la cabine est rouge. Ici, il est éteint.

Il n’y a aucun afficheur 7 segments sur le tableau de bord.

Cet appareil n’a pas vraiment d’Overhead, le panneau de plafond qui en tient lieu comprend les commandes de l’éclairage de la cabine, de la ventilation et du GPU (voir le Owner’s Manual).


la très belle interprétation d’Aerobask 

quelques opinions sur cet avion, extraites du forum X-plane.fr

Goofy: Ce qui est paradoxal avec le DA62, c’est que c’est un avion sophistiqué et complexe, mais pourtant incroyablement simple à utiliser par le pilote : cet avion est asservi par une avionique complexe qui décharge le pilote de tout un pan de gestion (les 4 ECU + les FADEC). Si bien que le pilote ne gère que la puissance « voulue » avec les deux manettes de puissance et « jette » un œil sur les paramètres moteur. Les manettes de puissance ne sont pas connectées directement aux moteurs, mais elles sont en relation directe avec les ECU et les FADEC, lesquels gèrent en toute autonomie et de façon optimale : la puissance, le pas, la mixture et le débit de carburant. Tout cela simplifie la tâche du pilote qui peut alors se consacrer au vol ou bien à sa NAV avec le G1000, lequel demande de l’attention de par sa complexité si on souhaite vraiment exploiter ses possibilités (voir les excellents Tutos de Falcon Eye sur le G1000, sur You Tube).
Le DA62 est beau et il procure un réel plaisir à l’utilisation.


Rémi: Me suis régalé d’un premier vol hier, comme dit Goofy, c’est pratique de ne pas avoir a gérer les paramètres moteurs et ça devient top pour faire de jolis vols en IFR. Et je ne peux m’empêcher de caresser le cuir des sièges, la texture est superbe.


quelques liens incontournables 

Aerobask : de nombreuses photos, des vidéos, etc…
https://aerobask.com/DA62.php

1 heure 37 sur la gestion des pannes sur le DA62, par Flacon Eye sur You Tube : https://www.youtube.com/watch?v=jRbzY0qV0Sw

presque 3 heures sur le Garmin 1000, par le même Falcon Eye : https://www.youtube.com/watch?v=cxfzdv0JoXs

Recherchez également  le manuel de maintenance de Diamond Aircraft :
http://support.diamondair.at/fileadmin/uploads/files/after_sales_support/DA62/Airplane_Maintenance_Manual/Basic_Manual/70225-r1-complete.pdf

et aussi le Airplane Flight Manual :
http://support.diamond-air.at/fileadmin/uploads/files/after_sales_support/DA62/Airplane_Flight_Manual/Basic_Manual/70125e-r4-complete.pdf

et plus généralement, tout ce qu’on trouve sur Google sur le DA62, images et documentations. 


un cockpit de DA62.

Le Beech 200 et l’Airbus A320 présentés précédemment mettent en œuvre des techniques de construction et de programmation basiques, valables pour la plupart des avions et à la portée du plus grand nombre, sans disposer d’un équipement de pro. Depuis la rédaction de ces chapitres, des techniques et des outils nouveaux sont apparus, entre autres les imprimantes 3D et les fraiseuses numériques CNC. Par ailleurs, je l’ai dit, le développement de X-Plane et de SimVim Cockpit ont sérieusement modifié les choses.
Le cockpit de DA62 dont la description va suivre met en œuvre les techniques les plus récentes. Il est basé bien entendu sur le logiciel d’Aerobask pour X-Plane 11 et suivants.


un travail d’équipe.

Si j’ai fait les plans et l’essentiel de la construction de ce cockpit, j’ai été grandement aidé par des amis de La Rochelle, dont les compétences dépassent largement les miennes dans des domaines très spécifiques. Voici donc, en guise de remerciement, une petite galerie de portraits des principaux acteurs:


Jean Claude Collin

Un jeune de 83 ans, spécialiste de la mécanique de précision, son unité c’est le dixième de millimètre. Il a dessiné et réalisé  les manches du DA62, ainsi que les manettes de la console, les trims, etc… Regardez les plans de ces éléments, vous verrez à quel niveau il se situe.

Rémi Moreau

Très actif sur les forums, fouineur d’Internet de haut vol, spécialiste de X-Plane et d’Arduino, il a assuré la veille technologique, les contacts avec Aerobask et SimVim, son aide a été décisive.

Jean Pierre Mota

Pilote très expérimenté, il est aussi un spécialiste de la CNC. Il a découpé et gravé tous les panneaux rétro-éclairés de ce cockpit, un gros travail, qui demande une très bonne connaissance de Cambam et beaucoup de patience…

Fred Couprie

Pour lui, la peinture de carrosserie n’a pas de secret, c’est au papier de verre 800 qu’il s’épanouit.

…Claude Kieffer

J’en entends au fond de la salle qui demandent ma tête…  Bon, vous l’aurez voulu, une fois n’est pas coutume, et même, pour le même prix, vous en aurez deux. Car c’est enfin pour moi l’occasion de remercier Pascale, ma copilote depuis bien longtemps, qui m’a toujours encouragé à faire de la simulation et à construire des cockpits. Par ailleurs, c’est elle qui a entièrement refait la mise en page et assure la maintenance de SimuCockpit.fr .