le tableau de bord


La base du tableau de bord, ou MIP pour Instrument Main Panel, ce sont les blocs d’interrupteurs, en 4 parties. Sur ces blocs sont posés les deux G1000, Entre les deux G1000 se trouve la platine centrale. A gauche du PFD se trouve le petit panneau AI et ECU. A droite du MFD se trouve le panneau de fusibles. Enfin, au dessus de la platine centrale se trouve la partie fixe de la casquette. Chaque élément est indépendant, les panneaux sont montés chant sur chant assemblés les uns sur les autres par de bandes de plat d’alu de 15 mm. Il n’y a donc pas de planche de bord à proprement parler. Chaque élément étant fixé par plusieurs moyens, l’ensemble est rigide, c’est à dire qu’on peut pousser sur les boutons des G1000 sans que le panneau ne s’enfonce. Tous les panneaux sont rétro-éclairés par des LEDs blanc chaud en bande montés sur des entretoises qui les écartent de 30 mm de la face avant.
Vue d’ensemble du tableau de bord, par Philippe Mijon :

Normalement les panneaux AI et fusibles sont légèrement en biais, je me demande pourquoi, personnellement je n’ai pas reproduit cette particularité.
La partie centrale :

Le tableau de bord est éclairé par l’extérieur par les LEDs « flood » commandées par un atténuateur ou « dimmer » chinois dont le potentiomètre est sur la partie centrale.

Le plan de mon cockpit :

Les blocs d’interrupteurs
Ce sont 4 boîtes en MDF de 3, avec une face avant en PMMA de 4, peinte en noir brillant, + une ou deux couches de vernis mat, puis gravées à la CNC. Ce type de peinture donne un aspect très réaliste, le noir mat direct est d’aspect un peu « charbonneux ». Le plan ci-dessous peut être facilement transposé en Cambam, pour ceux qui ont une CNC.

Les inverseurs à bascule blancs et les gros inverseurs de puissance ont été trouvés sur Ali Express. Il vaut mieux acheter ces pièces avant de faire le perçage, on ne sait jamais, les cotes peuvent varier.

Le câblage de ces blocs d’inters est très simple, on commencera par le fil de masse reliant tous les éléments (noir), puis les fils de sortie de chaque interrupteur (verts) reliés à la carte d’expansion MUX n°12, puis les quelques LEDs (fils violets) reliés directement à la barrette de la carte Mega. Voir le « tableau des attributions ». Finir par le fond amovible portant des bandes de LEDs blanc chaud pour le rétro-éclairage. Chaque bloc d’inters est fixé au plancher du MIP par des petites équerres.
Les deux panneaux de droite sont pratiquement inactifs. La jauge d’oxygène peut être commandée par un servo, ou laissée factice en imprimant à l’imprimante laser un transparent de rétro-projection avec cette image :

Le panneau de droite ne comporte que des fusibles, factices.
Je ne suis pas allé jusqu’à faire des palonniers ajustables électriquement, comme sur le vrai DA62..


le panneau AI

Le vrai (dessin Diamond Aircraft)

Plan de découpe et perçage
Plan de câblage. Les numéros de sorties peuvent être différents

le panneau ECU

les fusibles

Passons à l’autre extrémité du tableau de bord : la planche ne contient que des fusibles factices.
Ils sont constitués de supports de LED de 3 mm à visser (AliExpress) . Le trou de perçage mesure 5,5mm. A l’intérieur on peut visser des vis BTR de 4×10. Cela ressemble un peu au vrai panneau

La découpe et la gravure de ce panneau demande 4 heures de CNC.
A droite, c’est un aérateur, un vrai.


les instruments de secours

Au centre du tableau figure le MD302, ce sont les instruments de secours. Il est possible de reproduire celui d’Aerobask qui, comme les Garmin, peut être extrait du tableau de bord d’origine et déplacé sur un autre écran. Pour ma part, n’ayant pas encore trouvé d’écran au bon format, ce sont pour le moment des instruments factices, un transparent de rétro-projecteur imprimé à la Laser  et rétro-éclairé.


le panneau « XP » (option)

Enfin, la partie centrale contient ce que j’appellerai le « panneau XP, pour X-Plane. Bien entendu, il n’existe pas sur le vrai DA62, à son emplacement il y a un panneau Audio, qui ne nous sert à rien dans un cockpit.
Ce panneau XP regroupe les principales fonctions dont on a besoin avec X-Plane, comme P pour la Pause, vue à droite, vue à gauche, fermer X-Plane, etc… Il contient également des touches numérotées qui peuvent être attribuées à ce que l’on veut.
Rémi a réalisé un circuit imprimé spécial, qui contient des boutons poussoirs de 6×6 à queue de 12 mm classiques, et surtout qui porte une carte Arduino Micro.  Cette carte peut commander des équivalents clavier, qu’il suffira d’attribuer dans les options de X-Plane. C’est assez simple, et à l’usage ce panneau supplémentaire s’est révélé très utile. Sans lui, on serait obligé d’avoir un clavier, un sans fil par exemple, logé sur une tablette sur glissière sous le tableau de bord au niveau du PFD (façon Airbus).


Le circuit imprimé de Rémi.

Le plan Cambam :

Dimensions 40×195 mm, trous des boutons 10×7 mm
Les boutons, gravure au choix, dimensions 9,5 x 6,5 mm