l’ordinateur


configuration PC/Moniteurs

L’ensemble du cockpit A320 peut parfaitement fonctionner avec un seul ordinateur, la limitation venant de Flight Simulator X, qui ne sait pas enregistrer une disposition d’écrans avec 4 moniteurs. Heureusement P3D sait le faire, y compris en plein écran.

Le processeur est un Intel I7 tournant d’origine à 3.4 GHz, mais prévu pour être overclocké par un simple clic de souris à 4.4 GHz, ce que j’ai fait, bien entendu. Certains utilisateurs poussent ce processeur jusqu’à plus de 5 GHz, mais je n’en vois pas l’intérêt.
Le processeur est refroidi par un Ventirad Noctua NH 14, très volumineux, mais très efficace, la température du processeur ne dépassant jamais 55°.

La carte mère est une Asus P8P67 Rev.3.

La mémoire est une Corsair 16 Go en deux barrettes de 8.

Le stockage des données est confié à un SSD Crucial de 64 Go (SATA 3), pour Windows 7 64 bits, et un disque dur Vélociraptor SATA 3 de 450 Go pour P3D et tous les autres programmes.

Il y a deux cartes vidéo: une GTX 770 NVidia , et une carte NVidia GTX 1080

L’alimentation est une Corsair de 750 Watts, le graveur est quelconque, le boitier, important pour la ventilation, est un Antec Nine Hundred Two V3 tour midi ATX, très silencieux.

La totalité du cockpit est donc sur cet ordinateur unique, avec Windows 10, ce qui rend l’installation (ou la désinstallation pour transport) extrêmement simple, diminue le nombre de câbles et donc améliore la fiabilité.
Les deux cartes vidéo permettent d’avoir 4 sorties indépendantes:
-sur la GTX 1080 une sortie DVI est attribuée à l’affichage sur un téléviseur HD de 37 pouces, l’autre au PFD et ND du pilote.
– sur la 770 une sortie concerne l’ECAM (EWD et SD) plus les instruments de secours JeeHell, l’autre sortie est utilisée pour le MCDU, équipé d’un 5 pouces 1/4 VGA.
La transmission des ordres à partir du cockpit est totalement instantanée, aucun retard décelable. La vitesse d’affichage est sur les scènes moyennement chargées, comme LFBO d’Occitania, de l’ordre de 50 images/seconde, sur les scènes d’origine de FS, elle est toujours supérieure à 100 i/s, sur quelques scènes comme LFPO ou LFPG d’Aerosoft, elle tombe à environ 30 images par seconde. Le curseur de la limite d’images par seconde est réglé sur infini (P3D préfère) .
Plus importante que les images par seconde, la fluidité et virage serré est quasiment parfaite, sans aucune saccade, tout au moins pour un Airbus (je ne la garantis pas pour un avion de chasse à 3000 pieds 🙂 Ces résultats ont été obtenus sans aucune modification des fichiers de config d’origine de P3D.
Autour d’une carte IO Card USB Expansion sont branchées quatre cartes Master voir le chapitre 18 pour plus de détails. Ceci convient pour l’utilisation avec JeeHell FMGS. Le chapitre 10 concernant le MCDU montre une autre option, avec une carte Master sur le MCDU au lieu d’une carte USB Keys, c’est également une possibilité.
On dispose donc au total de 288 entrées Master, 234 sorties Master pour les LEDs, 63 sorties de puissance sur la USB Output pour des voyants à incandescence ou des groupes de LEDs. La gestion des pannes , donc les voyants FAULT des « Korry », n’est pas prévue pour l’instant. Elle augmenterait considérablement le nombre de cartes Master.
L’alimentation du cockpit se fait par une alim d’ordinateur de 750 Watts, délivrant du 5 volts uniquement pour les cartes IOCards, et une autre alim d’ordinateur donnant du 12 volts pour l’éclairage.
Les prises USB sont en grande partie regroupées sur un hub alimenté. En cas de démontage, il vaut mieux remettre les câbles USB dans les prises où ils étaient, cela évite des « périphérique inconnu » à répétition, et les problèmes de « device » dans SIOC.ini.
Bien entendu, lorsque les instruments sont correctement positionnés et à la bonne taille, on « enregistre le vol » et lors de l’ouverture suivante on « sélectionne le vol » en question pour retrouver le tout exactement à la même place.
Le « Starter » de JeeHell permet d’ouvrir tous les modules en même temps, ce qui simplifie bien les choses.

Ceci termine la description de ce qui fut mon cockpit de A320, construit il y a maintenant de nombreuses années et qui a été atomisé depuis longtemps: les manettes sont dans le Nord de la France, l’Overhead dans la région parisienne etc … J’espère que ces 18 chapitres sur le A320 vous aideront à construire  votre propre simulateur, et certainement à améliorer ce que j’avais fait.
Si je devais construire un nouveau A320 aujourd’hui, est-ce que j’utiliserais les mêmes techniques ? Oui pour l’essentiel, mais j’aurais certainement recours à des panneaux rétro-éclairés tout faits, ou à une CNC, et  à une imprimante 3D.
Et, très probablement, je regarderais de près les A320 de Flight Factor, pour X-Plane 11, associé à SimVim Cockpit.